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DAPERTUTU TUGIU CUN FIERTA

ASMFC-Nimes

 

Une sale semaine !
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Après la piteuse élimination en Coupe de France, après la cinglante déculottée subie à Caen, les joueurs de Claudio Ranieri étaient attendus au tournant à l’occasion de leur dernier match de l’année 2012 au stade Louis-II face au Nîmes Olympique, qui désirait prendre sa revanche de l’élimination aux tirs au but qu’il avait concédée au mois d’août, sur ses terres, en Coupe de la Ligue.

Sous une pluie battante et ininterrompue, devant un public monégasque à peine plus nombreux que les supporters gardois, les Rouge et Blanc ont compromis dès l’entame leur tentative de réhabilitation en encaissant un but stupide sur une sacrée boulette de leur gardien remplaçant Martin Sourzac, qui s’est fort bien rattrapé par la suite, notamment en seconde mi-temps, lorsque les Nîmois ont failli doubler la mise à deux ou trois reprises. Il était écrit que la soirée serait aussi humide que délicate.

Les Asémistes ont passé tout le reste de la rencontre à tenter d’inverser son cours et auraient mérité d’égaliser dans la foulée de l’ouverture du score, si l’arbitre avait daigné sanctionner du penalty qui s’imposait la main flagrante d’un défenseur nîmois dans sa surface. Convaincus de ne devoir compter que sur eux-mêmes, ils se sont employés à développer sans répit des actions offensives intéressantes, mais souvent brouillonnes : ils se cherchaient sans cesse, mais ne se trouvaient jamais. Il a fallu un somptueux coup franc du guerrier spartiate Giorgios Tzavellas dans les arrêts de jeu de la première mi-temps pour que l’AS Monaco regagne les vestiaires avec un score de parité légitime.

Tout au long de la deuxième période, les hommes de Ranieri ont fait preuve d’une volonté farouche d’enlever la décision. Elle n’a malheureusement pas suffi. Face au bloc adverse, solidaire et déterminé, les Monégasques ont eu beau pousser, se battre, multiplier les attaques, se procurer des coups de pied arrêtés, varier leurs manœuvres, rien n’y a fait, d’autant que le corps arbitral, plus expert, semble-t-il, en art culinaire qu’en lois du jeu, se distinguait encore par quelques facéties. Le public s’impatientait, les Ultras donnaient de la voix, la pluie redoublait d’intensité, mais l’AS Monaco continuait à buter désespérément sur une défense hermétique, capable de lancer de dangereuses contre-attaques.

Un nul insipide et tristounet sanctionnait les débats et, cette fois-ci, les tirs au but n’étaient pas prévus pour départager les deux équipes. Les Nîmois poursuivent leur tranquille ascension au classement, tandis que les Monégasques patinent, faute de réalisme offensif et d’un fonds de jeu élaboré. Il leur reste un match à disputer au Mans avant la trêve hivernale. Ils seraient bien inspirés de mettre tout en œuvre pour le remporter et offrir de la sorte à leurs fidèles supporters le cadeau de Noël qu’ils attendent.

Daghe Munegu.
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