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DAPERTUTU TUGIU CUN FIERTA

Il manquait la prolongation

Mercredi, Monaco bat Valenciennes 4 à 2. Or, dimanche, Valenciennes bat Marseille 4 à 1. Donc, Monaco est supérieur au leader de la Ligue 1 !

 C’est pénétrés de ce raisonnement spécieux que les supporters monégasques se sont rendus au stade Louis-II, dimanche en fin d’après-midi, pour assister à la démonstration de leurs favoris face à la lanterne rouge de la division, le Gazélec d’Ajaccio. Dans leur esprit, il ne faisait aucun doute qu’ils n’en feraient qu’une bouchée pour reconquérir la tête du classement abandonnée aux Angevins lors des matches du vendredi.

Quelle ne fut pas leur surprise au spectacle des visiteurs prenant sans tarder la mesure de leurs hôtes au point d’ouvrir le score puis de multiplier les occasions franches jusqu’à la mi-temps ? A la pause, l’addition aurait dû être plus corsée si les Corses avaient converti tous leurs ballons de but. Quant à nos joueurs, ils nous ont tellement habitués depuis le début de la saison à manquer leurs entames de match avant d’inverser la tendance, que nous attendions avec insouciance la seconde période.

La surprise est devenue consternation lorsque, au retour des vestiaires, les Ajacciens ont poursuivi leur domination sur des Monégasques maladroits et brouillons jusqu’à obtenir et transformer un penalty, généreusement accordé par l’arbitre, à un quart d’heure de la fin. 0-2 : la résignation gagnait les tribunes du Louis-II. La première défaite à domicile de l’AS Monaco, digne de la Ligue 1, serait l’œuvre de la plus modeste équipe de Ligue 2. Un comble !

wolf

C’est alors que, vexés par cette improbable situation, les hommes de Claudio Ranieri se sont décidés à réagir. A quinze minutes du terme, après une heure et quart d’errements inexpliqués et inexcusables, ils ont déclenché des vagues offensives qui ont déboussolé le Gazélec et qui auraient dû leur valoir la victoire. L’arbitre ne l’a pas entendu de cette oreille, qui ne leur a accordé que deux buts, le premier à Valère Germain, le second au capitaine Andréas Wolf, refusant un autre but à ce dernier ainsi qu'un penalty à Nacer Barazite, pourtant plus flagrant que celui sifflé en faveur des Corses. 2-2, le nul, arraché à la dernière minute, constitue tout de même un petit miracle qui replace l'AS Monaco sur son trône.

Certes, en revenant ainsi en toute fin de rencontre, les Asémistes ont une nouvelle fois démontré leur force de caractère, leur mentalité irréprochable, leur détermination sans faille. Mais que n’ont-ils développé leur football dès la période initiale ? Pourquoi ont-ils attendu d’être dangereusement menés à la marque pour réagir enfin et montrer ce dont ils sont capables ? Sans doute apporteront-ils un début de réponse lundi en huit face à Châteauroux qui, tout comme les Gaziers d’Ajaccio, ne se présentera pas en victime expiatoire au stade Louis-II. Les Monégasques savent que tous leurs adversaires rêvent de les battre. Il en sera ainsi tout au long de la saison. C’est la rançon de la gloire. Alors, plus question de pécher par suffisance. Un seul mot d’ordre : jouer pour gagner, partout, toujours.

Allez Monaco.


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